CORRECTEUR

Ecrivain public - correcteur - SIRET : 334 166 691 00025

J'ai, à plusieurs reprises, corrigé des manuscrits d'auteur.

L'une de ces corrections qui m'a demandé beaucoup plus d'efforts (30/06/2007 - 28/06/2007 - 3 août 2007) que les autres concerne un livre écrit par un imam :

 

Tarawih ou la prière innovée | Ecrit par Metmati Maâmar

(livre visible sur le site de l'auteur en cliquant ci-dessus

ou bien sur le site de l'éditeur :

Editions les 12

 

Presque chacune des phrases était à réécrire. Nombreuses fautes d'orthographe, de conjugaisons, de ponctuations, de longueurs de phrases, d'incompréhensions, etc...

Afin de vous donner une idée du travail effectué, vous trouverez ci-dessous un extrait (page 7 à 9) non corrigé, et le même extrait, corrigé.

Extrait non corrigé

Incroyable certes, mais vrai ! Ainsi, on veut faire croire au lecteur, cella probablement pour donner un caractère plus licite des Tarawhire,que Tabari a dit, que les Tarawihrefurent une innovation louable. Alors que Tabari n’a jamais écrit cela ! De plus, et comme on le verra, comment Tabari aurait-il pu écrire cela, lorsque l’on sait avait certitude, que cette pratique, les Tarawhir, contredit l’ensemble des informations en notre possession, lesquels proscrives clairement et sans l’ombre d’un doute les Tarawhirs !


En réalité, et comme je l’ai déjà dit, Tabari n’a jamais écrit que les Tarawhirsétait une institutions louable. Ce n’est qu’un rajout parmi tant d’autres. Puisque le lecteur pourra découvrir dans mon livre : « Qui est le criminel qui a falsifié le livre de Tabari ? », à quel point le livre de Tabari a été dénaturé.


En conséquence de quoi, nous sommes contraint de constater, que, un ou des manipulateurs, se sont permis de dénaturer le livre de Tabari.


Qui sont ils ? Quel est leur objectif ?


Un certains nombres d’éléments, probant, laisse a penser, que manifestement, nous nous trouvons au cœur d’un conflit Chiites/Sunnite. Etrangement, on s’aperçois que cette fois ci, les manipulateurs ce trouve du coter Sunnite. Puisque, la falsification ici citer, n’a sans l’ombre d’un doute, qu’un seul objectif, celui de préserver Omar fils de Khatab, de toute critique, et par conséquent, le blanchir de toute erreur ou déviation.


Bien que celui-ci, évidemment, n’à absolument rien demander !


Qui ?Cela peut venir du traducteur lui-même, comme cela peut venir d’une ou de plusieurs autres personnes.


Pourquoi ?A l’évidence, et cela ne fait aucun doute, afin d’induire les musulmans en erreur. On préfère vraisemblablement savoir les musulmans à la mosquée à s’éreinter à prier, plutôt que chez eux, ou chez d’autres frères, à évoquer l’actualité politique. Puisque l’on sait très bien, que le mois du Ramadan est propice à l’affrontement guerrier. Il ne serait donc pas étonnant, que si cette innovation telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, c’est-à-dire à l’échelle planétaire, n’est pas dénoncée, c’est qu’on le veut bien.

Quoi qu’il en soit, l’absence totale de dénonciation, volontaire ou pas, arrange sans aucun doute possible, tous les Etats mécréants et hypocrites, ce qui est une bien drôle de coïncidence ! Cependant, une autre hypothèse est aussi et parallèlement envisageable, à savoir, que l’on a voulu blanchir Omar, bien que celui-ci n’a évidemment, rien demandé.


L’affrontement Chiite/Sunnite y joue probablement un rôle important. On tente de conforter des thèses Sunnite, et cella non pas par l’étude impartiale, mais par le mensonge et la manipulation. Ce qui est lamentable.


Autre manipulation :


Je vous conseille de faire très attention aux traductions lesquels peuvent induire gravement en erreur.


Exemple : Si vous lisez le Sahih de Mouslim à la page 190 et au numéro 317, vous y lirez ce qui suit : « Le Prophète a dit : « Celui qui fait les prières surérogatoires au mois de ramadan (Tarawihe)en pleine foi et conviction d’être récompensé, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés. »

Ce qui sous-entend, que le Prophète faisait les Tarawihe,puisqu’il est précisé entre parenthèses « Tarawihe ». Alors que cela est bien sûr faux ! Puisque a la lecture du texte version arabe, le mot : « Tarawihe »n’existe pas. On a traduit les mots : « veillées nocturnes » (قيام ليل) par « Tarawihe » ! Ce qui n’a, bien sur, absolument rien à voir. Ainsi, on veut faire croire aux musulmans, que le prophète a accompli et recommander de faire les Tarawhirs, et cella, exactement comme elle sont accomplie de nos jour.

Nous savons que : « veillées nocturnes », ne veut pas forcement dire « prière », et moins encore, « Tarawihe » en tout cas t-elle que l’on l’ai connaît aujourd’hui. Effectivement, on peut veiller durant le mois du Ramadan en lisant par exemple le Coran, faire des invocations, des évocations, lire des livres religieux, etc. Alors comment des mots : « veillées nocturnes »on est passé à : « Tarawihe » ? Surtout lorsque l’on sait, que cité le mot : Tarawhir,induira forcement les musulmans en erreur. Puisqu’ils établirons immédiatement et immanquablement, un parallèle avec les Tarwhir tel quel sont pratiqué de nos jours.

 

Extrait corrigé

C’est incroyable, certes, mais pourtant vrai ! Ainsi, on veut faire croire au lecteur, probablement pour donner un caractère plus licite des Tarawhirs,que Tabari a dites, que les Tarawihrs furent une innovation louable, alors que Tabari n’a jamais écrit cela ! De plus, et comme on le verra, comment Tabari aurait-il pu écrire cela, lorsque l’on sait avec certitude, que cette pratique, les Tarawhirs, contredisent l’ensemble des informations en notre possession, lesquelles proscrivent clairement et sans l’ombre d’un doute les Tarawhirs ?


En réalité, et comme je l’ai déjà dit, Tabari n’a jamais écrit que les Tarawhirs étaient une institution louable. Ce n’est qu’un rajout parmi tant d’autres. Ainsi, le lecteur pourra découvrir dans mon livre : « Qui est le criminel qui a falsifié le livre de Tabari ? » à quel point celui de Tabari a-t-il été dénaturé.


En conséquence de quoi, nous sommes contraints de constater qu’un, ou des manipulateurs, se sont permis de dénaturer le livre de Tabari.


Qui sont-ils ? Quel est leur objectif ?


Un certain nombre d’éléments probant laissent penser que, manifestement, nous sommes au cœur d’un conflit Chiite/Sunnite. Étrangement, on s’aperçoit que cette fois-ci, les manipulateurs se trouvent du coté Sunnite. Parce que la falsification ici citée n’a, sans l’ombre d’un doute, qu’un seul objectif, celui de préserver Omar, fils de Khatab, de toute critique, et par conséquent, de le blanchir de toute erreur ou déviation.


Bien que celui-ci, évidemment, n’ait absolument rien demandé !


Qui ? Cela peut venir du traducteur lui-même, comme cela peut venir d’une ou plusieurs autres personnes.


Pourquoi ?À l’évidence, et cela ne fait aucun doute, afin d’induire les musulmans en erreur. On préfère vraisemblablement savoir les musulmans à la mosquée en train de s’éreinter à prier, au lieu de le faire chez eux, ou chez d’autres frères, plutôt que d’évoquer l’actualité politique, car on sait très bien que le mois du Ramadan est propice à l’affrontement guerrier. Il ne serait donc pas étonnant que, si cette innovation, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, c’est-à-dire à l’échelle planétaire, ne soit pas dénoncée, c’est parce que nous l’acceptons bien.

Quoi qu’il en soit, l’absence totale de dénonciation, volontaire ou pas, arrange, sans aucun doute possible, tous les États mécréants et hypocrites, ce qui serait une bien étrange coïncidence ! Cependant, une autre hypothèse est aussi parallèlement envisageable, le fait que l’on ait voulu blanchir Omar, bien que celui-ci n’avait évidemment rien demandé.


L’affrontement Chiite/Sunnite y joue probablement un rôle important. On tente de conforter des thèses Sunnites, et cela non pas par l’étude impartiale, mais par le mensonge et la manipulation. Ce qui est lamentable.


Autre manipulation :


Je vous conseille de faire très attention aux traductions, lesquelles peuvent vous induire gravement en erreur.


Exemple : Si vous lisez le Sahih de Mouslim à la page 190 et au numéro 317, vous y lirez ce qui suit : « Le Prophète a dit : « Celui qui fait les prières surérogatoires au mois du ramadan (Tarawihe)en pleine foi et conviction d’être récompensé, ses péchés antérieurs lui seront pardonnés. »

Cela sous-entend que le Prophète faisait les Tarawihes puisqu’il est précisé, entre parenthèses : « Tarawihe ». Alors que bien sûr c’est faux, car à la lecture du texte version arabe, le mot : « Tarawihe »n’existe pas. On a traduit les mots : « veillées nocturnes » (قيام ليل) par « Tarawihe » ! Ce qui en change totalement le sens. Ainsi, on veut faire croire aux musulmans que le prophète a accompli et recommandé de faire les Tarawhirs et cela, exactement comme elles sont accomplies de nos jours.

Nous savons que « veillées nocturnes » ne veut pas forcement dire « prières », et encore moins « Tarawihes », en tout cas telles qu’on les connaît aujourd’hui. Effectivement, on peut veiller durant le mois du Ramadan en lisant par exemple le Coran, faire des invocations, des évocations, ou lire des livres religieux, etc. Alors, comment, à partir des mots : « veillées nocturnes »,on a pu passer à : « Tarawihe » ? Surtout lorsque l’on sait que citer le mot : Tarawhir,induira forcément les musulmans en erreur, parce qu’ils établiront, immédiatement et immanquablement, un parallèle avec les Tarwhir telles qu’elles sont pratiquées de nos jours.

 

COMITE DE LECTURE

Le comité de lecture se réunit tous les quinze jours pour discuter des romans, des recueils de contes et de nouvelles, ou des recueils de poésies, afin de décider lesquels seraient suceptibles d'être publiés ou d'être encore travaillés par leur auteur.

Pour faciliter ce travail, une fiche de lecture était remise au responsable du comité de lecture. Celle-ci comportait plusieurs cases à remplir :

 

LECTEUR      - Nom, prénom

                    - Date de naissance

                    - Profession (actuelle ou ancienne)

                    - Orientations (passions)


MANUSCRIT - Auteur

                    - Titre

                    - Genre

                    - Public concerné, rayon de librairie

                    - Résumé (lieu, époque, intrigue...)

                    - Qualité d'écriture (style d'écriture,

                       expression écrite, maîtrise de la langue...)

                    - Appréciation personnelle

 

exemple 1

Auteur : Bernard D.

Titre : ETATS D'ÂME

Genre : Biographie - Journal intime

Résumé : Le préambule explique de suite de quoi il s'agit. L'auteur s'adresse à son ex-femme en un long mologue. Il n'y a rien à dire. Ce ne sont que des émotions tout le long du récit. On suit le cheminement de sa pensée, ses remises en question, et les réponses qu'il apporte à lui-même, des rêves, des espoirs et des désespoirs, des lettres non expédiées. Un divorce qui date de 1987.

Qualité d'écriture : Bonne maîtrise de la langue française. Je n'ai relevé aucune faute d'orthographe ou de style.

Style d'écriture : C'est plus qu'un journal intime puisque son auteur a le souhait de le publier. On suit parfaitement son style narrateur avec toutes ses émotions mises à nue.

Appréciation personnelle : J'ai pris un certain plaisir à lire ce manuscrit. Il peut être publié sous sa forme actuelle.

 

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exemple 2

Auteur : anonyme ? Aucun nom sur le manuscrit.

Titre : Les 4 vies de Mélanie

Genre : IN / nouvelle - conte

Public concerné : T / tout public

Rayon de librairie : IN / nouvelles

Résumé : Cette nouvelle d'une dizaine de pages est en fait le résumé d'un roman que l'auteur a écrit pour sa petite fille, Mélanie, âgée de dix ans. Par le biais de ce conte, l'auteur veut nous faire comprendre sa vision de la foi. Il utilise pour cela un cheminement semé d'exemples divers pour parvenir à nous expliquer ce qu'est l'âme et la réincarnation.

Qualité d'écriture : L'auteur maîtrise bien la langue française (aucune faute d'orthographe). Il écrit dans un style facile à comprendre puisqu'il s'adresse, en principe, à un enfant âgé d'une dizaine d'années.

Appréciation personnelle : L'auteur commence sa nouvelle (ou son conte ?) par un prologue, une introduction qui pourrait très bien être placé en 4ème page de couverture.

Mais la lecture de conte laisse perplexe.

C'est beau, intéressant à lire, mais en même temps agaçant tant on a l'impression que l'auteur prend le lecteur pour quelqu'un d'ignare, et que ce qu'il raconte est très important. Il voudrait que chaque lecteur puisse pouvoir se convertir à ses idées : ce serait à ce prix-là que notre "âme" pourrait être sauvée.

Cette histoire peut nous faire penser à une "leçon de choses", ou plutôt à une "leçon de la vie". Malheureusement, les dialogues sonnent faux. Trop souvent, Mélanie lance des questions ou des réponses qui ne sont pas de son êge, et surtout, il parrait impensable qu'un enfant de 10 ans puisse comprendre et avoir autant d'intérêt pour de tels propos métaphysiques.

En conclusion : Ce conte, tel qu'il est écrit, ne peut pas être publié sous sa forme actuelle : autant les propos de l'auteur sont interrssants, autant les dialogues sonnent faux, sur un ton un peu trop prétentieux.

L'histoire pourrait être réécrite sous une forme différente, peut-être en enlevant les dialgues ou seulement quelqu'uns, en grandissant l'âge de Mélanie, en reprenant certains dialogues pour qu'il n'y ait plus ce sentiments prétentieux, et celui qui donne l'impression que ce texte s'adresse à des catéchistes, ou à des personnes déjà sensibilisées par la religion.

 

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